En résonance avec

En résonance avec

Home 5 Catégorie: Actu ( Page 6 )

Guillaume Gomez, ancien chef de l’Elysée « Si la gastronomie française était une équipe, sa capitaine serait l’agriculture »

Guillaume Gomez, ancien chef de l’Elysée

Par Victor Guilbert, Sarah Taleb et Caroline Chadal, agence Communicante – © Laurent Blevennec – Présidence

Guillaume Gomez, ancien chef de l’Elysée, a quitté ses fonctions en 2021 pour devenir le Représentant personnel du Président de la République auprès des acteurs et réseaux de la gastronomie et de l’alimentation. Il nous livre son analyse sans détour sur les grandes transitions alimentaires d’aujourd’hui et de demain.

Quel regard portez-vous sur la transition alimentaire depuis 20 ans ?

Mon rôle, en tant qu’ambassadeur de France pour la gastronomie, est d’accompagner cette transition alimentaire. Consommateurs et professionnels la réclament et la plébiscitent pour aller vers une alimentation plus engagée vis-à-vis de la société, la santé et l’environnement. Les chefs sont les premiers prescripteurs de cet accompagnement, ça passera évidemment par l’assiette et les tendances qu’ils pourront lancer en France comme à l’international.
Cela inclut tout l’écosystème alimentaire, de l’amont avec les semenciers, à l’aval avec les unités de méthanisation pour éviter le gaspillage.

 

Comment la transition se traduit-elle dans l’assiette ?

Commençons par nous poser les bonnes questions ! A chaque fois que je vais utiliser un produit, une technique, un mariage, une assiette, je me demande : est-ce que c’est bon pour moi ? Pour le producteur ? Pour l’environnement ? Si la réponse est « non » à une seule de ces questions, c’est que ça ne va pas dans le bon sens…

Il y a 30 ans, on ne parlait pas de saisonnalité ni de provenance, mais heureusement, ça a fini par évoluer. Aujourd’hui on parle circuit court, local, label, même si on a encore des progrès à faire. Tout cela se traduit par une assiette plus réfléchie et une technique qui est non seulement au service du goût mais aussi au service de la santé et de l’environnement.

 

Quel est votre regard sur notre alimentation ?

Il ne suffit pas de dire que nos agriculteurs sont les meilleurs du monde, les actes d’achat doivent suivre. Il y a quelques années, on pouvait dire qu’on ne savait pas. Qu’on ne connaissait pas suffisamment l’impact de nos achats. On achetait des tomates et des fruits hors saison, des produits qui venaient de l’autre bout de la planète sans trop se questionner. C’est comme fumer des clopes avec les gosses à l’arrière des bagnoles : dans les années 70, ça ne dérangeait personne.

Aujourd’hui on sait que ça a un effet ; et bien l’alimentation, c’est pareil. Quel est l’impact quand vous faîtes entrer dans vos assiettes des produits, selon les différents traitements qu’ils ont reçu, ou alors que vous utilisez certains produits interdits dans notre agriculture conventionnelle ? C’est forcément mauvais pour notre santé et on le paie aujourd’hui.
Quant aux importations, le but n’est pas de dire « ne buvons plus de café et ne mangeons plus de chocolat », le but c’est de dire que les importations ne doivent pas représenter 95 % de notre alimentation !

 

Quelles sont les actions que vous avez menées en tant que chef et représentant de la gastronomie française, en faveur de cette transition ?

Elles sont multiples. La première des choses est de convaincre, ensuite de rencontrer les acteurs qui souhaitent accompagner cette transition et de les aider à se mettre en contact. On s’est rendu compte que les acteurs ne se parlaient pas ou peu, alors que c’est collectivement qu’il faut changer le cours des choses. Aujourd’hui, le but n’est pas de discriminer un secteur et dire que c’est la faute de l’agroalimentaire, de la grande distribution, de la restauration collective ; saluons au contraire les engagements de tous pour avancer dans le bon sens.

Nous avons tous une responsabilité, y compris le consommateur final. Quand vous faîtes le choix de tel ou tel produit, cela a un impact sur votre santé, sur la santé de l’autre et sur l’environnement.

 

D’où vous vient cet engagement ?

Quand vous êtes cuisinier, c’est naturel. Forcément, vous êtes engagé quand vous aimez votre métier. Si je ne sais pas faire pousser une carotte ou élever un poulet, je m’intéresse à ceux qui les produisent et il faut les aider. On a un modèle alimentaire qui est l’un des meilleurs, voire le meilleur, mais il faut accompagner celles et ceux qui le font.
Le rôle de la communication est essentiel pour valoriser ces savoir-faire mais aussi pour contrer les fakes news sur l’alimentation. Dire qu’en faisant du muscle cellulaire en laboratoire, on agit en faveur de l’environnement et de la santé, c’est un mensonge !

 

Parmi tous les publics que vous avez rencontrés, quels sont ceux qui vous semblent être les plus réceptifs, les plus sensibles à ces engagements en faveur de la transition ?

Le plus réceptif est aussi le plus fragilisé : le monde agricole. On ne lui rend pas assez la place qui est la sienne dans notre système alimentaire. Il faut soutenir nos agriculteurs parce que nous, « chefs », sans ces produits, on ne peut pas faire notre métier.

Je le dis souvent : si la gastronomie française était une équipe, sa capitaine serait l’agriculture.

 

En 2050, où va-t-on ?

J’espère qu’on aura réussi à mettre en place les grands chantiers vers cette transition agroécologique et agroalimentaire. La France a un devoir, c’est d’être le chef de file. Nous devons convaincre nos partenaires européens et le reste du monde d’aller vers cette transition agroécologique nécessaire. Pour mémoire, 50 % de ce qui est produit sur Terre n’est pas consommé, ce sont les chiffres de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) ! Remettons du bon sens dans nos actes d’achat et posons-nous les bonnes questions !

Propos recueillis par Victor Guilbert, Sarah Taleb et Caroline Chadal, agence Communicante

Ça bouillonne : Raphaële Marchal

Ça bouillonne : Raphaële Marchal

Home 5 Catégorie: Actu ( Page 6 )

« Nous avons une responsabilité : celle de ne pas travestir la réalité. » Raphaële Marchal, journaliste gastronomique

Raphaële Marchal, journaliste gastronomique : « Les communicants sont en capacité de suggérer des idées que le chef entrepreneur n’a pas le temps d’avoir ou n’oserait pas mettre en œuvre seul. »

Par Margot Guillet et Caroline Chadal, agence Communicante© Alix de Beer

Depuis plusieurs décennies, les chefs cuisiniers se sont emparés de la transition vers une alimentation plus durable. Raphaële Marchal, chroniqueuse et journaliste food, amoureuse des bons produits du terroir, fine connaisseuse de la sphère culinaire et des chefs français, le constate au quotidien. Elle nous livre son regard sur leurs engagements, leur prise de parole sur le sujet et la responsabilité des communicants qui les accompagnent à adopter un discours juste.

Dans le domaine de la cuisine, la transition alimentaire est clairement au cœur des préoccupations depuis plusieurs décennies. Les chefs ont cette volonté de progresser dans leur savoir-faire culinaire et d’adopter des démarches plus responsables. Côté pâtisserie, le chemin vers cette pleine transition est plus récent, « les gâteaux, c’est à part ! ». C’est ce que constate Raphaële Marchal, qui a accepté d’analyser pour Vibrations Communicantes les manières de communiquer autour de ce phénomène, tant de la part des chefs que des communicants qui les accompagnent.

 

Acteurs d’une cuisine durable et porteuse de sens

Les consommateurs sont de plus en plus exigeants sur leur façon de consommer et de s’alimenter. « Les chefs cuisiniers ont dû s’adapter à ces attentes, rendre leurs démarches plus transparentes et apporter davantage de traçabilité sur le sourcing de leurs produits. Aujourd’hui, la cuisine est mise sur le devant de la scène et les chefs montrent les coulisses de leur travail, mais aussi la manière dont ils s’adressent aux équipes. Cela a été une transition fondamentale, qui a été suivie par tous. Les cartes sont aussi repensées en mode anti-gaspi, la collaboration avec les agriculteurs largement réfléchie, l’impact des achats est mesuré. Comme acheter des bêtes entières et valoriser chaque morceau plutôt que de commander chaque matin un cœur de bœuf et quatre côtes de veau… ».

 

Quand la communication révèle talents et engagements

Certains chefs et vignerons n’avaient pas conscience de toute leur valeur ajoutée avant de faire appel à une agence de communication. C’est le constat que fait Raphaële : « Certains ont toujours fait du vin nature par défaut mais n’ont jamais utilisé cette dénomination. D’autres comme Jérôme Jaegle à l’Alchemille ne mesurait pas non plus tout le patrimoine culinaire et de terroir qu’il portait, au-delà de son restaurant ! Il a fallu qu’une agence s’attache à comprendre en détail et valorise toute son histoire ».
La journaliste est conquise par les chefs qui revendiquent une personnalité, un choix. « J’aime bien quand on me dit – j’ai envie de travailler avec des baies du Kenya, même si c’est un peu plus de trajet -. C’est assumé. Et les chefs défendent aussi une autre économie locale. »

Raphaële Marchal voit la com’ d’un bon œil « Énormément de talents n’auraient pas eu l’avenir qu’ils méritaient sans la com. Elle amène certains chefs à exprimer leurs engagements. Et les communicants, par leur regard extérieur et leur recherche de valorisation des savoir-faire, ont la capacité de suggérer des idées que le chef entrepreneur n’a pas le temps d’avoir ou n’oserait pas mettre en œuvre seul. Notamment des dîners à quatre mains pour partager une autre manière de travailler le produit, selon d’autres cultures. Ça me plait aussi de connaître, grâce au travail de communication et d’information, tout ce qui se passe en matière de cuisine à l’autre bout du monde. »

 

Les chefs les plus discrets sont souvent les plus impressionnants

La journaliste met aussi en garde :  » Si la communication a du bon, elle ne doit pas déformer la réalité. Je me suis fait avoir par un chocolatier qui revendiquait du Bean to Bar sur un communiqué de presse ; en creusant, je me suis rendu compte que ce n’était pas du tout le cas. Et les chefs cuisiniers qui prennent le plus d’espace médiatique ne sont pas les plus exemplaires ; a contrario, les plus discrets sont souvent les plus impressionnants. Nous avons la responsabilité, en tant que journalistes et communicants, de ne pas travestir la réalité. »

Le rôle des chefs dans la transition alimentaire est incontestable, bien au-delà de l’acte de cuisiner.
Ils deviennent parfois de réels prescripteurs et ambassadeurs portant des messages inspirants pour les générations futures de cuisiniers et de consommateurs. Si les communicants doivent faire preuve de créativité pour mettre en valeur ces démarches, ils ne doivent pas sur-promettre et respecter l’authenticité du travail.

En savoir plus sur Margot Guillet et Caroline Chadal

On frissonne pour : La Cité de la Gastronomie Paris-Rungis

On frissonne pour : La Cité de la Gastronomie Paris-Rungis

Home 5 Catégorie: Actu ( Page 6 )

Le projet de Cité de la Gastronomie Paris-Rungis enfin lancé

 

La mission de la Cité de la Gastronomie de Paris-Rungis est de faire découvrir au plus grand nombre une gastronomie responsable et économe en ressources, promouvoir le bien-manger et le mieux-manger.

© Pexels

La Cité de la Gastronomie ouvrira ses portes en 2026. A proximité du Marché de Rungis, ce lieu unique aura pour vocation première la promotion de la gastronomie durable et d’habitudes alimentaires plus responsables.

Lancé en 2013, le réseau des Cités de la Gastronomie, qui comprend déjà Lyon, Dijon et Tour, sera bientôt rejoint par Paris–Rungis. Chaque cité a une spécificité propre. La mission cette de celle-ci est de faire découvrir au plus grand nombre une gastronomie responsable et économe en ressources, mais aussi promouvoir le bien-manger et le mieux-manger. Véritable enjeu, l’alimentation doit aujourd’hui répondre aux attentes sociétales et sociales de demain.

 

A la découverte d’habitudes alimentaires plus responsables

Le projet est porté par un syndicat mixte qui regroupe de plusieurs collectivités territoriales dont la région Île-de-France, le Département du Val-de-Marne et la Métropole du Grand Paris. D’un montant de près de 60 millions d’euros, il est financé en partie par des subventions publiques et complété par des investissements privés. La future Cité de sept hectares s’articulera autour de cinq espaces innovants. Ce sera à la fois une fabrique culturelle, des métiers et des talents !

On frissonne déjà pour cette nouvelle offre gastronomique innovante, intégrée à la Cité, qui respecte le cycle du produit, de sa culture à sa dégustation, avec une attention particulière portée sur la transmission des savoir-faire régionaux. C’est aussi une offre artistique et culturelle qui sera animée par de nombreux évènements (banquets, ateliers culinaires, et grands repas) pour mettre à l’honneur la cuisine française. Une place de choix est laissée aux jeunes générations, la Cité proposera de nombreux restaurants d’application.

Vous l’aurez compris, la Cité de la Gastronomie défend une éthique des valeurs essentielles et combine qualité des produits, transmission du savoir, et respect de l’environnement.

Nous serons au rendez-vous pour découvrir toutes les facettes de la Gastronomie !

En savoir plus sur la Cité de la Gastronomie

On frissonne pour : Food for Change

On frissonne pour : Food for Change

Home 5 Catégorie: Actu ( Page 6 )

« Food for Change » : l’agriculture régénérative entre dans les cuisines des Relais & Châteaux

Les chefs des Relais & Chateaux cultivent et cuisinent des produits issus de pratiques plus vertueuses pour l’environnement.

Par Sarah Taleb – © Pexels / Ella Olsson

Pour la sixième année consécutive, Relais & Châteaux et Slow Food s’associent et soutiennent l’agriculture régénérative pour restaurer les écosystèmes et lutter contre le changement climatique. Une démarche engagée doublée d’une communication réussie.

A travers la campagne annuelle « Food for change », Relais & Châteaux encourage les pratiques d’agriculture régénérative auprès de ses 580 hôtels et restaurants indépendants. L’objectif : proposer des solutions allant des actes quotidiens jusqu’au soutien de projets visant à renforcer les économies locales durables et les productions de notre patrimoine, mais aussi les filières équitables à l’international.

Grâce à “Food for Change”, Relais & Châteaux et Slow Food s’engagent à réduire leur impact sur l’environnement en cuisinant de manière durable. Et ils comptent bien inspirer d’autres acteurs dans cette voie. De plus, les chefs des restaurants Relais & Châteaux – dont certains cultivent leurs produits au sein de leur domaine – et leurs partenaires producteurs, s’engagent à respecter un modèle d’agriculture régénérative.

 

Les chefs, gardiens de la biodiversité

Olivier Roellinger, Vice-Président de Relais & Châteaux explique : « Les chefs Relais & Châteaux sont les gardiens de la biodiversité, agissant en tant que défenseurs de la beauté de la nature, ce qui crée à son tour la résilience de notre système alimentaire. Donner la priorité à la santé des sols entraîne une réduction du carbone et une amélioration des cycles de l’eau. C’est la régénération et c’est l’avenir de la gastronomie ! »

 

L’agriculture régénérative expliquée au grand public

Pour garantir ce succès, Relais & Châteaux a consacré une page sur son site internet : « #REGENERACTION POUR FOOD FOR CHANGE ». Ici, ça bouillonne de vidéos : des chefs expliquent comment ils cultivent et cuisinent des produits issus de l’agriculture régénérative.

Nous avons vibré pour cette démarche particulièrement bien maîtrisée grâce à de très beaux témoignages et idées savoureuses de chefs engagés. Une communication réussie puisque l’on a pu voir un article titré « L’agriculture régénérative, l’avenir de la gastronomie ? » sur le site du magazine de mode L’Officiel. Et plusieurs articles sont parus dans des titres tels que Les Echos, Le Point et même Vogue ! Le pari est réussi : cette campagne de communication a permis d’expliquer un concept agronomique dans des médias grand public voire même tendances !

On frissonne pour : le Low Tech Lab

On frissonne pour : le Low Tech Lab

Home 5 Catégorie: Actu ( Page 6 )

Low Tech Lab offre des tutos pour réduire son empreinte carbone chez soi

Quel est ce drôle d’objet ? Il s’agit d’un multicuiseur solaire que l’association Low Tech Lab vous permettra de fabriquer vous-même grâce au tuto sur son site web.

Par Papillote © Low tech Lab

Le Low Tech Lab, association engagée dans la sobriété technologique, partage sur sa plateforme web des solutions en open-source, simples, durables et abordables pour réduire votre empreinte carbone dans l’agriculture et l’habitat. Ingénieux !

L’association Low Tech Lab a pour missions d’explorer et expérimenter autour de solutions low-tech à travers le monde, de documenter les low-tech et leur potentiel de déploiement, de faciliter la mise en mouvement par des outils collaboratifs et communautaires, et, enfin, de diffuser gratuitement le savoir accumulé.

C’est dans cette idée de transmission au plus grand nombre que le Low Tech Lab a mis à disposition plus de 60 projets « clé en main » sur son site web où les idées bouillonnent ! Ces tutoriels, très concrets et actionnables, sont conçus pour permettre à chacun de réduire sa consommation d’énergie et, ainsi, de contribuer à la transition écologique par un biais peu habituel : celui des process.
En effet, en cuisine, pour limiter l’impact carbone de notre alimentation, on pense spontanément au bon choix de ses produits, notamment en limitant les produits transformés et emballés, en privilégiant le local, les cultures raisonnées et la saisonnalité, ou encore en choisissant un régime plus végétal. Il est en revanche bien moins instinctif de reconsidérer nos techniques de cuisine.

 

Fabriquez un multicuiseur solaire vous-même

Les process de refroidissement et de cuisson sont très gourmands en énergie, on le sait. Le Low Tech Lab nous sensibilise à cet enjeu et nous propose des alternatives efficaces comme le multicuiseur solaire, le frigo du désert, la marmite norvégienne et bien d’autres encore. On y trouve aussi des tutos favorisant l’autonomie alimentaire des foyers : culture de spiruline, culture de pleurotes, conserves lactofermentées, pasteurisation des fruits et légumes, et même un élevage de grillons !
Avec les bons outils, et une vraie volonté de diffusion, la transition peut s’opérer jusque dans nos cuisines de citoyens, vers plus de sobriété énergétique.

Voici quelques tutos disponibles sur le site web du Low Tech Lab (dans l’ordre de gauche à droite et de haut en bas) : séchoir solaire démontable, hydroponie, multicuiseur solaire, conserves lactofermentées, marmite norvégienne, élevage de grillons comestibles.

En savoir plus sur Papillote

On frissonne pour : le podcast FERRANDI Paris

On frissonne pour : le podcast FERRANDI Paris

Home 5 Catégorie: Actu ( Page 6 )

Podcast : la transition dans le secteur de l’hôtellerie-restauration disséquée par l’Ecole FERRANDI Paris

Cédric Goudou, directeur régional Enseignement Ile-de-France chez Elior, analyse le rôle des cantines scolaires dans l’éducation à l’alimentation des enfants.

Par Papillote – © Ferrandi

Longtemps très codifié, le monde de l’hôtellerie-restauration se réinvente. L’Ecole Ferrandi Paris, réputée pour ses formations en gastronomie et management hôtelier, propose une série de podcasts mensuels mettant en lumière ces changements, au travers du regard de plusieurs invités. Zoom sur trois épisodes du podcast intitulé « A demain ».

Des restaurants gastronomiques aux cantines scolaires, l’assiette change et entraîne avec elle tout son écosystème. C’est ce que l’école Ferrandi Paris, spécialisée dans la gastronomie et le management hôtelier, décrypte dans une série de podcasts intitulée « A demain » que nous avons dévorée !

Dans l’épisode « Que mangera-t-on en 2030 ? » un chef, une chercheuse et un acteur de l’alimentation durable échangent sur de nouvelles techniques de cuisine ainsi que sur l’utilisation d’ingrédients plus sains et plus respectueux : une clé d’entrée pour penser l’alimentation de demain ! Variétés et ressources oubliées, nouvel équilibre carné/végétal, juste rémunération des producteurs, circuits courts… Des pistes existent pour une alimentation plus vertueuse. La question est plutôt : Comment allons-nous nous les approprier ? Comment ce futur souhaitable va-t-il cohabiter avec nos envies, nos besoins de consommateurs et nos réalités économiques ?

 

La critique n’est plus réservée à l’élite étoilée

Un autre épisode aborde la place du métier de critique gastronomique « traditionnel » face à l’émergence de nouvelles formes de critique et de notation sur les réseaux sociaux, les blogs et les sites d’avis. Le rapport à la critique a complètement changé, celle-ci ne concerne plus seulement l’élite étoilée. Les restaurateurs savent aujourd’hui qu’ils seront toujours notés, même par le consommateur lambda, et que cet avis sera potentiellement rendu public. Chaque type de critique semble avoir sa place, son public et sa valeur dans le monde de la restauration, et cohabiter de manière complémentaire.

 

Faire des enfants de futurs consommateurs avisés

Enfin, l’épisode, « Quand les cantines font leur révolution » se concentre sur les cantines scolaires et leurs missions d’éducation et de transmission. Souvent décriées par le passé, car proposant des produits de faible qualité, ultra transformés et peu savoureux, les cantines scolaires ont aujourd’hui la volonté d’agir dès le plus jeune âge pour faire des enfants de futurs consommateurs avisés. En éduquant les enfants aux « bonnes choses », ils seront plus sensibilisés à l’importance d’une cuisine de bon sens, faite maison, de saison et variée, naturellement plus respectueuse de l’environnement.

Le monde de l’hôtellerie-restauration, s’engage de plus en plus significativement dans une transition et tend à jouer le rôle d’exemple, à ouvrir la voie, puisque c’est souvent par la restauration qu’arrivent les prises de conscience et les premiers changements, pour ensuite insuffler de nouvelles pratiques dans nos manières de manger à la maison.

En savoir plus sur Papillote