#JOB : Consultant.e senior Relations Presse et production de contenus

#JOB : Consultant.e senior Relations Presse et production de contenus

Rejoignez l’agence Communicante dans un poste au cœur de la transition agricole et alimentaire
L’agence Communicante est au cœur de l’écosystème agricole et alimentaire. En lien avec les producteurs, interprofessions, institutions et agrofournisseurs, nous traitons des sujets allant des techniques agricoles aux modèles de consommation et leurs domaines périphériques : énergie, environnement, innovation, économie. Notre expertise agri/agro est appréciée notamment pour conseiller, élaborer et piloter la communication globale de nos clients, gérer leur image, concevoir leurs marques et lancer leurs produits.

Agence indépendante créée il y a 9 ans, Communicante représente une équipe de 10 personnes, répartie entre Paris et la région nantaise. Elle allie les expertises agricoles et alimentaires avec les compétences de communication.

Notre expertise relations presse et rédactionnelle est reconnue et prend de l’ampleur !

Votre mission

En lien direct avec la directrice associée – responsable RP basée à Paris et en synergie avec l’ensemble des projets agence et de l’équipe, vous assurez le conseil, le déploiement des campagnes RP et la rédaction d’outils pour le compte de clients, marques et entreprises.

Vous assurez ces missions dans une perspective de management du pôle RP dès que vos aptitudes en relations presse et management auront été confirmées.

Plus largement, vous :

  • Assurez une activité de conseil, la définition de stratégies RP, la réponse à des appels d’offre
  • Gérez des campagnes RP en toute autonomie : suivi opérationnel, contacts médias, reporting et mise en place d’outils de mesure
  • Produisez des contenus à haute valeur ajoutée et participez à des projets éditoriaux : rapports d’activité, newsletters, dossiers thématiques, média de l’agence “Vibrations” etc.
  • Tout au long de l’année, vous créez et faites vivre nos liens avec les journalistes

Votre profil

  • Formation Bac +4/5 de formation communication, relations presse, journaliste ou ingénieur agri/agro ou école de commerce avec parcours communication / relations presse
  • 6 à 7 ans d’expérience en agence ou chez l’annonceur
  • Anglais, bonne compréhension au minimum

Vos compétences

  • Plume précise, sans faute avec un style d’écriture à adopter si nécessaire
  • Maîtrise des outils bureautiques, outils de diffusion type MailChimp, veille presse et base de données presse (Cision…), outils de mapping
  • Sensibilité à l’univers RP et web
  • La connaissance du secteur agricole et alimentaire est un plus !

Aptitudes attendues

  • Lead dans la conduite de rendez-vous et de réunions
  • Aisance relationnelle avec les journalistes et capacité à décrocher des rendez-vous, à pitcher
  • Cadrage des demandes client et d’expression claire de ses propres besoins (validations, délais…)
  • Rigueur, capacité d’organisation, d’anticipation et de gestion globale
  • Partage des valeurs de l’agence : authenticité, épanouissement, confiance, énergie

Conditions du poste

  • CDI à partir de septembre 2023
  • Bureau situé à Rueil-Malmaison (à la sortie du RER A), possibilité 2 jours / semaine en home-office
  • Déplacements ponctuels (clients, salons, etc.) France entière, avec régulièrement le grand-ouest et la région parisienne.
  • Prise en charge du pass Navigo à hauteur de 50 %
  • Rémunération selon expérience

Candidature

Envoyez votre CV et tout document qui soutiendra votre candidature (recommandation, écrits, book ou autres selon votre imagination) à Caroline Chadal caroline.chadal@communicante.fr dès que possible.

Si ces éléments retiennent notre attention, nous organiserons un entretien oral pour évaluer votre motivation : soyez convaincant, créatif, partagez-nous vos expériences et envies !

Les entretiens se tiendront à Paris courant juillet et fin août 2023.


www.communicante.fr

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Agence Communicante
4, Le Boismain 44590 Derval

Tél. : 02 40 81 80 74

Edito newsletter #3

Edito newsletter #3

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Ouvrez grand vos oreilles !

 Véronique Spaletta et Caroline Chadal

© agence Communicante

A l’origine et au cœur des démarches de communication et de marketing se trouve l’écoute. Les consommateurs et citoyens sont largement sollicités pour participer à des ateliers, workshops ou autres focus groupes. Mais l’évolution des technologies, l’urgence des crises et le développement de la pro-activité citoyenne font émerger de nouvelles manières d’écouter.

Pour cette troisième édition de Vibrations communicantes, nous nous sommes posés la question : « Comment écoute-t-on aujourd’hui ? »

Quelles sont les ouvertures possibles permises par la Tech ? Quelles en sont les limites ? Les méthodes classiques et l’intelligence humaine ont-elles encore leur place dans l’analyse des comportements ? Avec Cindy Lombart, professeur de marketing passionnée de nouvelles technologies, nous vous proposons d’ouvrir grand vos oreilles. Lors de ses cours, ses étudiants s’initient à la réalité virtuelle comme outil d’étude des comportements de consommation responsable.

Ecouter dans ce contexte de transitions multiples, comment est-il possible de savoir jusqu’où nos civilisations seront obligées de s’adapter ? Christian Clot, chercheur et écrivain, explore notre monde depuis plus de vingt ans, à la rencontre des milieux extrêmes et des humains qui les peuplent. Dans notre grande interview, il se livre sur sa vision de la capacité des populations à évoluer.

Et notre monde agricole et alimentaire, où en est-il ? Comment intègre-t-il ces nouvelles méthodes et prend-il la responsabilité de ce qu’il entend ? La parole est donnée à des chercheurs de l’Inrae, qui font résonner les méthodes participatives dans leurs travaux sur le bien-être animal ; et à François Cassignol, communicant et vice-président du Syrpa, sur la question « L’agriculture sait-elle écouter ? » au regard des dernières campagnes marquantes du secteur.

Quelles sont les nouvelles méthodes d’écoute ? Quelles qualités sont nécessaires pour écouter ? Et quels sont les garde-fous pour ne pas instrumentaliser la participation ? Les designers Lucie Bolzec, Elise Huneau de l’agence Papillote et Marie-Julie Catoir-Brisson, professeure associée à Audencia Sciences Com nous partagent à la fois leur regard sur les bonnes pratiques d’écoute et sur des cas très concrets d’ateliers collaboratifs.

Écouter s’apprend, nécessite un vrai savoir-faire, se travaille sur du temps long, avec au cœur toujours, l’humain et toute sa complexité, les individus et toutes leurs histoires.

Ecouter, c’est aussi une question de posture : être disponible, sans a priori et sans projet tout tracé, laisser le champ des possibles ouvert, faire preuve d’empathie, d’intégration voire de métabolisation des préoccupations et des enjeux des parties prenantes.

Écouter, c’est enfin une question de responsabilité : dès lors que l’on écoute, il faut savoir prendre en compte ce que l’on nous livre.

 

Alors, nous sommes toutes ouïes pour recueillir les témoignages, coups de cœurs et coups de gueule que vous voulez partager au sein de la tribu Vibrations !

Podcast Ondes immersives : la réalité virtuelle

Podcast Ondes immersives : la réalité virtuelle

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[PODCAST]
Un magasin virtuel pour comprendre le consommateur responsable ?

© agence Communicante

Pour ce troisième podcast, nous vous emmenons en immersion… dans la réalité virtuelle.

Quoi ?! Découvrir la réalité virtuelle par l’audio ? Et bien oui. C’est à travers les yeux d’Alice et Victor, étudiants à Audencia Bachelor Nantes, et leurs mots, que vous allez vous ressentir l’expérience de cette nouvelle technologie.

Avec le développement du digital et de la tech, de nouveaux outils sont à la disposition des communicants, marketeurs, et chercheurs, de l’eye tracking à la réalité virtuelle.

Comment écoute-t-on aujourd’hui ?

Comment ces technologies permettent-elles de mieux comprendre les consommateurs, et notamment sur les enjeux de consommation durable ?

Quelles sont les nouvelles possibilités qu’elles ouvrent et quelles sont leurs limites ?

Comment s’intègrent-elles dans les méthodologies de recherche ?

Véronique Spaletta et Manon Caniou de l’agence Communicante sont allées à la rencontre de Cindy Lombart, enseignante en marketing, lors d’un atelier dédié à la réalité virtuelle. Ses étudiants ont testé un dispositif d’analyses des comportements par immersion dans un supermarché virtuel.

Ouvrez grand vos oreilles…

Merci à Joséphine, Alice, Jade, Nour, Quentin et Victor pour leur participation à ce podcast et leurs témoignages.

Et si vous avez aimé, on vous invite à liker et partager pour agrandir la tribu !

Par Véronique Spaletta, agence Communicante

En résonance avec : Christian Clot, explorateur-chercheur

En résonance avec : Christian Clot, explorateur-chercheur

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Christian Clot, explorateur-chercheur : « La clé pour améliorer l’écoute, ce n’est pas la communication mais la confiance »

Christian Clot, explorateur

« Avec nos missions spécifiques comme DeepTime, nous créons un état de changement pour étudier la capacité des populations à évoluer. » Christian Clot

© Christian Clot

Christian Clot, explorateur, chercheur et écrivain, explore notre monde depuis plus de vingt ans, à la rencontre des milieux extrêmes et des humains qui les peuplent. Ces expériences lui permettent de développer une vision pluridisciplinaire unique. Il a créé l’institut de recherche Human Adaptation , avec pour ambition de mieux préparer les femmes et les hommes au monde de demain. Il nous explique comment il travaille sur l’écoute pour accompagner les transitions.

Pourquoi avoir créé le Human Adaptation Institute ? Est-ce pour préparer les humains au changement climatique ?

J’ai créé l’institut pour travailler la fonction même du changement. Je ne l’ai pas créé uniquement à cause du changement climatique car, selon moi, ce n’est pas le seul changement auquel il faut se préparer. Celui-ci fait partie de plusieurs changements systémiques actuels : c’est peut-être l’arbre qui cache la forêt.

Nous travaillons beaucoup sur l’adaptation, la résistance face au changement, puis finalement sur l’humain. Notamment sur tout ce qui permet à un humain de pouvoir accepter de fonctionner dans un mode de vie différent. C’est quelque chose d’intéressant parce que l’humain, au travers de son histoire, a déjà beaucoup évolué et beaucoup changé.

 

Lorsque vous travaillez sur l’écoute et l’observation, quelles méthodes employez-vous pour favoriser une interaction entre les individus et leur environnement ?

Notre seule solution, c’est de se confronter au terrain, aller là où la vie existe. J’ai donc créé mon institut basé sur le principe du réel. Nous sommes considérés comme un institut de recherche-action, on essaye d’aller là où se passent les choses.

Avec nos missions spécifiques comme DeepTime, nous créons un état de changement pour étudier la capacité des populations à évoluer. Avec un avantage énorme : on peut paramétrer les variables que l’on veut faire subir aux gens. Nous décidons de l’échelle du changement que nous voulons opérer, puis on se retrouve dans un laboratoire, mais réel, où l’on peut suivre de manière très précise l’avant, pendant et l’après.

Évidemment, ça présente quand même un inconvénient majeur, c’est que cela n’en reste pas moins des simulations. Les personnes qui participent à l’expérience savent que cet épisode à une fin. Donc il faut aussi aller auprès des populations qui n’ont pas cette perspective, des personnes qui sont en migration et qui voient leur mode de vie se transformer. Nous étudions aussi ces populations directement sur le terrain pour observer leurs capacités d’évolution.

 

Quelle est votre vision du changement ?

Depuis quelques années, en Occident, on a pensé que nous étions arrivés au bout du chemin, que tous les grands problèmes de l’histoire (religieux, nutritionnels, énergétiques) étaient résolus. Finalement, on constate que l’on s’est peut-être trompé, et qu’il faut requestionner le changement. Si j’ai créé cet institut, c’est d’abord pour faire face aux crises. La crise n’est pas le problème ; dans beaucoup de situations, elle est même une solution.

 

Face au changement climatique actuel, pourquoi est-ce si difficile de s’adapter ?

Si aujourd’hui on est inadaptable, ce n’est pas parce qu’on n’est pas capable de changer, c’est simplement qu’on est incapable de rendre commune une vision de coopération du futur. Quelque part ça rejoint bien le domaine de l’écoute. Aujourd’hui, mon attitude est de comprendre comment des groupes humains font face à des changements profonds, systémiques et pérennes.

 

Selon vous, quels sont les principaux enjeux de la transition agricole et alimentaire ?

Le principal enjeu c’est l’accès à l’eau. C’est un vrai paradoxe, en physique-chimie à l’école on nous apprend que rien ne peut disparaître, mais elle sera demain de moins en moins bien répartie. Il doit y avoir une réflexion globale sur notre consommation d’eau, notamment en agriculture, même si je ne suis pas un spécialiste, et je ne veux pas dire aux agriculteurs comment faire leur métier. Au-delà des enjeux complexes qui s’imposent aux agriculteurs, comme la PAC ou les attentes des consommateurs, on doit aussi avoir une réflexion bien plus large : Que veut-on aujourd’hui pour nos terres ? Maintenant on ne va pas demander aux agriculteurs seuls de résoudre ce problème.

 

Comment accompagner cette transition ?

Il faut éduquer, éduquer, éduquer. C’est la base. On ne peut pas avoir un enfant qui ne sait pas d’où vient le lait d’une brique de lait ! Plus on s’oriente vers un monde d’ultra technologie, plus il faut le contrebalancer avec un monde d’ultra nature !

 

Quel rôle doit jouer la communication dans la transition ?

C’est à la fois la base indispensable et le plus grand défi de l’humain aujourd’hui. Si on prend un exemple récent, la Covid, en posant une question simple : qui est le responsable de cette situation ? Pour beaucoup, la réponse était la communication gouvernementale. La communication a été considérée comme le premier problème de la période Covid, qui a conduit à une augmentation du complotisme.

Malheureusement aujourd’hui il est difficile de distinguer une information vraie d’une fausse. Chacun considère la communication au travers de la confiance qu’il accorde à la source émettrice. Et si j’ai perdu confiance dans une source, je ne pourrai plus jamais considérer qu’elle a raison lorsqu’elle s’exprime. En fait, je ne pense pas que la communication soit la clé, je pense plutôt que c’est la confiance. La confiance c’est surtout notre rapport aux autres. Et c’est ce qui permet d’améliorer l’écoute.

Propos recueillis par Charlotte Julien et Victor Guilbert, agence Communicante

Ça bouillonne : les (nouvelles) méthodes d’écoute

Ça bouillonne : les (nouvelles) méthodes d’écoute

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Décryptage : observer ses cibles pour comprendre leurs attentes – trois méthodes passées au crible

Nouvelles méthodes d'écoute Vibrations communicantes

© Franco Antonio Giovanella – Unsplash

Il est plus facile de s’adresser à quelqu’un lorsque l’on a pris le temps de l’écouter en amont. La compréhension du consommateur ou de l’usager est une étape essentielle dans les projets d’innovation et de communication.

Dans un monde en constante évolution, où les besoins et les attentes des consommateurs changent rapidement, les entreprises sont friandes de nouvelles méthodes pour comprendre et anticiper les besoins de leurs clients. Mais les chiffres, les études et les sondages n’apportent qu’un éclairage limité car ils oublient l’humain et sa sensibilité. Il y a des choses qui ne se ressentent qu’au contact des individus. Chez Papillote, agence nantaise de design et d’innovation alimentaire, nous l’expérimentons régulièrement. Nous avons donc choisi de décrypter trois méthodes qui défendent cette approche. Leur point commun : intégrer l’utilisateur final très tôt dans le processus de réflexion et de création.

 

Le Living Lab : une approche 100% immersive

Okoni, agence parisienne d’innovation et de design, a employé la méthode du Living lab sur un projet de résidence seniors durant 10 jours. Cette méthode d’innovation consiste à installer le studio de création au sein même de l’espace concerné, auprès des usagers et des acteurs clés du sujet.

Parmi les nombreux avantages de cette démarche, Okoni insiste sur le fait qu’elle permet d’explorer au plus proche de la réalité, en allant plus vite et plus loin dans la perception des besoins. Implanter une équipe in situ “en mode commando” lui impose d’être 100% connectée au sujet en question, et donc plus efficace car moins sollicitée pour d’autres projets, réunions, mails…. L’équipe partage 24h/24 le vécu des usagers qu’elle côtoie, allant ainsi bien plus en profondeur qu’une approche déclarative.

En s’installant sur place pendant plusieurs jours, l’équipe finit même par faire partie du décor : “ Ils nous adoptent, ils ne nous voient plus comme des intrus, des voyeurs, ils apprennent à nous connaître et ils vont davantage se livrer ”, explique Brice Jehanno, co-fondateur de l’agence Okoni.

Cela permet aussi de capter une plus grande diversité de publics : “On peut toucher les gens qui n’auraient pas pu se déplacer pour un atelier dans nos bureaux, ou qui ne peuvent pas se libérer en journée car ils travaillent”, ajoute Brice Jehanno. Enfin, cela casse le séquençage parfois trop rigide des projets. S’affranchir des “cases” permet de se donner toutes les chances d’avoir de bonnes idées, puisqu’elles sont les bienvenues à tout moment. L’équipe est disponible en continu, cela donne à chacun l’opportunité de se livrer quand il est le plus à l’aise : “Comme c’est un peu brouillon et non ficelé, chacun peut s’exprimer plus librement. Ils ne se disent pas que tout est déjà figé, donc ça renforce leur envie de participer. Et nous, on fait évoluer notre regard au fil de l’exploration”, conclut Brice Jehanno.

 

Le restaurant d’essai : tester pour améliorer des solutions culinaires

Au cours du processus de création d’une nouvelle offre, il est intéressant et même nécessaire de mesurer son appréciation par la cible visée, afin de toujours coller à ses besoins spécifiques.

À Rennes, le Centre Culinaire Conseil dispose d’un espace dédié aux tests alimentaires en situation réelle d’utilisation ou de consommation. Dans le cas d’une offre prête à manger, les consommateurs viennent déjeuner au restaurant d’essai pour y déguster le produit et donner leur avis. Dans le cas d’une aide culinaire destinée à une cible professionnelle, le test se fait en deux temps. D’abord, en cuisine : les chefs sont amenés à manipuler le produit et à le cuisiner. Ensuite, le plat réalisé est présenté au consommateur final pour être dégusté. Cette méthode permet d’avoir une double réponse : celle de l’utilisateur professionnel qui jugera de la qualité d’usage du produit en cuisine (praticité, comportement, aptitude), puis celle du convive qui pourra donner son avis sur le produit mis en œuvre par le chef lors de son déjeuner.

Le test en situation réelle d’usage (en cuisine et en restaurant) permet d’avoir une réponse spontanée et sincère, plus affranchie du déclaratif de bienséance.

Le Centre Culinaire Conseil défend une approche sur-mesure en pratiquant une hybridation des méthodes de test afin de répondre aux objectifs souhaités et obtenir les résultats les plus fiables possibles : “Le déclaratif, à travers des questionnaires, c’est bien si l’on veut une note d’appréciation, un score. Quand on veut des impressions plus fines et des pistes d’optimisation, on se penche sur la verbalisation spontanée du testeur et sur l’observation de ses pratiques. Dans l’idéal, on essaye même de croiser les deux”, explique Marie-Loïc Garin, directrice opérationnelle du Centre Culinaire Conseil.

 

Notre parti-pris chez Papillote : visualiser pour communiquer

En tant que designers, nous avons une capacité, et même un réflexe, de formalisation, que nous mettons au service des projets. Nous avons appris à manier plusieurs outils (croquis au crayon, dessin assisté par ordinateur à l’aide de logiciels, tablette graphique, modélisation 3D, maquette volume, etc.) qui nous permettent de passer de l’idée au concret.

Nous y voyons trois principaux avantages :
Cela nous force à aller plus loin dans l’idée, puisqu’en se posant la question « à quoi ça ressemble ? », nous sommes obligées de mieux définir l’idée elle-même. Cela permet aussi de fédérer un groupe autour d’une même vision des choses en évitant les divergences d’interprétation de chacun. Dernier avantage : confronter l’idée à la réalité, en montrant un visuel pour tester l’adhésion spontanée et pour récolter des pistes d’amélioration.

C’est ce dernier point qui nous intéresse particulièrement ici, puisque c’est le moment de l’interaction avec l’usager final. Dans de nombreux projets, nous menons des tests d’idées ou de concepts, à différentes étapes et de manière itérative. Pour confronter ces concepts à leur cible, nous les rendons visuels en piochant dans la palette d’outils cités plus haut, en fonction de l’objectif visé et de la typologie de consommateur. Nous n’utilisons pas les mêmes médiums avec des chefs restaurateurs qu’avec des enfants. Cela demande une adaptation de la méthode et des supports.

Au besoin, nous pouvons même être amenées à faire évoluer l’idée en « live », à l’écoute de l’usager, toujours dans le but de s’aligner sur une représentation tangible de la solution idéale. Notre double implication, aussi bien dans la réflexion que dans la formalisation, permet d’éviter les déperditions d’informations et garantit la cohérence entre ce qui est capté chez les consommateurs et les propositions créatives qui y répondent.

 

Le 6e sens humain

Ces méthodes d’observation et de test apportent un éclairage riche. Elles fournissent un vrai apport de connaissances qui reste bien sûr à décrypter par une intelligence émotionnelle humaine, seule capable d’en capter les nuances et d’en tirer des conclusions. Il s’agit aussi de savoir piocher dans cette boîte à outils en les adaptant en fonction du projet et de l’objectif visé.

Au-delà de la théorie, ces méthodologies s’apprennent et s’ajustent par la pratique. Un savant équilibre entre technique et posture qui doit aussi laisser sa place à notre intuition, que l’on développe et qui s’affine avec le temps.