Mieux comprendre le signal faible du retour à la terre pour mieux l’accompagner

Back to Earth, le mouvement associatif qui valorise et qui relie les acteurs français du retour à la terre et de l’avenir des territoires dans leur diversité.
© Back to Earth
Avec l’arrivée de néo-ruraux, néo-agriculteurs, peut-on parler d’un choc des cultures au sein des mondes agricoles et ruraux ? Comment se manifeste-t-il ? A quelles innovations donne-t-il lieu dans l’entrepreneuriat, l’agriculture ? Back to Earth dévoile ce mois-ci les résultats d’une vaste enquête menée pendant 1 an.
L’association Back To Earth a lancé il y a 3 ans un Observatoire du retour à la terre, dans le but de mieux comprendre le signal faible du retour à la terre, afin de mieux l’accompagner par des politiques privées et publiques. En 2024-2025 une grande enquête* a été conduite : 80 entretiens sur 5 territoires en France et en Grèce, auprès d’élus, de néo agriculteurs, d’agriculteurs, de porteurs de projets et d’acteurs de l’accompagnement. L’objectif de cette étude menée pendant 1 an est d’analyser au-delà du cliché médiatique du choc des cultures, l’accueil réservé aux porteurs de projets de retour à la terre agricole, leur impact sur les territoires, et la façon dont ils interagissent avec les acteurs locaux.
Une question explorée dans cinq territoires très divers avec l’intuition profonde que l’hybridation entre les pratiques des « néos » et celles des habitants du cru, peut être un fantastique levier de transitions. Mais se rencontrent-ils seulement ? Où ? Quels sont leurs sujets de divergences/convergences ?
Nous attendons avec impatience les résultats de cette étude qui fera l’objet d’une publication sur le site www.backtoearth.fr courant mars.
Pour plus de renseignements : emmanuelle.coratti@backtoearth.fr
*Le projet a été porté avec le soutien du ministère de l’agriculture, du réseau rural national et de l’Union européenne, en partenariat avec l’Agence des Pyrénées, l’Institut d’Auvergne Rhône Alpes du Développement des Territoires, Le Cube Consultants et une équipe de chercheurs grecs, donne des résultats passionnants.