Home 5 Vibrations communicantes 5 On frissonne pour : Notre Planète, la série documentaire

Une Terre vivante et pleine de poésie, mise en images pour cette saison 2

Stravito Vibrations communicantes

« Notre Planète » revient cette année avec une saison 2 déjà disponible sur Netflix.

© Netflix

En 2019, « Notre Planète » cassait les codes du documentaire animalier avec une saison 1 pleine de sensibilité. La série revient cette année avec une saison 2 déjà disponible sur Netflix.

La vie sur terre est conditionnée par des mouvements plus ou moins perceptibles par nos sens humains. Cela commence par celui des planètes qui dicte le rythme des saisons, qui engendre à son tour les migrations de multiples espèces vivantes dont dépend l’équilibre de notre écosystème. Nous souhaitions vous partager notre enthousiasme pour l’arrivée de cette saison 2 qui met en lumière ces animaux, ces oiseaux, ces insectes qui mois après mois, entament leur voyage dans un monde bouleversé, qui change plus vite que jamais.

Ces belles images nous ont touchées, car elles nous montrent à quel point la nature est bien faite, à quel point une telle harmonie est précieuse et fragile, mais aussi parce qu’elles nous font prendre conscience de la résilience du vivant face aux bouleversements dont nous, humains, sommes responsables. Cette force de vie et cette faculté d’adaptation sont pour nous une vraie leçon qui pousse au respect et à l’humilité.

Cela fait écho au film Vivant de Yann Arthus Bertrand sorti aussi en 2023 et disponible en replay sur France TV .

Nous vous laissons à votre tour vous émerveiller devant ce documentaire à la fois touchant et beau, parfois désolant ou amusant et devant lequel on se sent tout petit.

 

Quelques histoires qui nous ont fait vibrer :

Nous suivons le criquet pèlerin d’Éthiopie qui, le printemps venu, mute pour développer des ailes lui permettant de sillonner plusieurs pays, dans un nuage de 200 milliards de congénères, afin de ne pas rater une miette de nourriture. Puis il s’éteint à la fin de la saison, quand sa nourriture elle aussi disparaît.

Le guillemot à cou blanc, lui, doit parcourir, dès sa naissance et ne sachant même pas voler, des centaines de kilomètres à la nage, pour trouver enfin de quoi se nourrir.

L’albatros de Laysan, qui vit sur un atoll d’Hawaï en plein Océan Pacifique, s’alimente accidentellement du plastique que nous rejetons depuis nos côtes, à des milliers de kilomètres.

Les saumons rouges du Nord-Ouest Pacifique américain, qui entament le voyage de leur vie pour se reproduire, traversent des centaines de kilomètres dans l’océan, guidés par le champ magnétique terrestre et par leur remarquable aptitude à reconnaître le goût de la rivière dans laquelle ils ont éclos 3 ans plus tôt. Passant de l’eau salée à l’eau douce, ils arrêtent de s’alimenter et concentrent toutes leurs forces pour remonter le courant et rejoindre le Lac Iliamna en Alaska. Au bout de 4 semaines, leurs corps changent pour devenir rouges. Plus sa couleur est vive, plus un saumon est apte à se reproduire. Les mâchoires des mâles changent aussi et deviennent crochues, leur servant à se battre pour trouver leur partenaire. Les ours qui vivent dans cette zone dépendent de la migration des saumons puisqu’ils s’en nourrissent pour stocker les graisses nécessaires afin de surmonter l’hiver. Une fois la saison de reproduction achevée, les saumons périssent et leurs corps enrichissent l’eau en nutriments essentiels à la nouvelle génération qui va éclore.

Par l’agence Papillote

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