Tam-Tam : LE MOOC « NégoTraining, un accompagnement à la négociation salariale pour les femmes

Tam-Tam : LE MOOC « NégoTraining, un accompagnement à la négociation salariale pour les femmes

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Une formation digitale 100 % gratuite pour accompagner les femmes à la négociation salariale.

Stravito Vibrations communicantes

© Pexels

Le MOOC #NégoTraining organisé par la chaire Impact Positif d’Audencia et ses partenaires est une formation en ligne gratuite dédiée à l’art de la négociation salariale pour les femmes, à partir de 17 janvier 2024.

#NégoTraining : un MOOC novateur et accessible à toutes

À partir du 17 janvier 2024, le MOOC #NégoTraining prendra son envol, offrant une expérience d’apprentissage numérique flexible. Ce cours en ligne gratuit s’adresse aux femmes de tous âges et horizons, désireuses de se former à leur propre rythme, indépendamment de leur situation géographique.

L’initiative, pilotée par la chaire Impact Positif d’Audencia et initiée par la Plateforme RSE de la métropole nantaise, vise à autonomiser les femmes dans le domaine de la négociation salariale. Cette formation permettra de sensibiliser aux inégalités homme/femme, d’avoir les outils en matière de négociation, et donnera envie d’agir à titre individuel.

Après avoir formé plus de 4100 femmes à #NégoTraining sous la forme d’ateliers en présentiel, la chaire Impact Positif d’Audencia et ses partenaires l’ont adapté sous format de MOOC.

Cette formation 100% digitale est organisée en 5 modules gratuits à suivre à son rythme. Chaque module se compose de 2 à 5 séquences vidéos courtes (1 à 4 minutes) animées par des formatrices #NégoTraining. Des activités interactives, des quiz et des exercices pratiques ponctueront également le parcours. Au total, la formation dure entre 3 et 4 heures.

Inscriptions entre le 1 novembre 2023 et le 10 mars 2024. Les cours en ligne commenceront le 17 janvier 2024 et seront accessibles jusqu’au 10 mars 2024.

 

Préparez-vous à conquérir de nouveaux horizons professionnels en vous inscrivant ici, dès maintenant au MOOC #NégoTraining.

 

On frissonne pour : DAY 54

On frissonne pour : DAY 54

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À la découverte de la danse de la caméra

 

Stravito Vibrations communicantes

La danseuse Dafné Bianchi, filmée sous l’œil du réalisateur Nicolas Jalu.

© Nicolas Jalu, BKE

En quête constante du mouvement, le réalisateur Nicolas Jalu multiplie les collaborations artistiques pour ses films, où la danse est bien souvent centrale. Des instants de poésie, où cet art éveille les consciences. Son dernier film DAY 54 nous plonge ainsi dans les mouvements de la danseuse Dafné Bianchi, au lendemain du déconfinement.

Au cours du premier confinement, jamais nous n’avions été si subitement coupés de la nature. Pour ouvrir le champ des possibles (et des sorties), de nombreuses technologies ont connu leur expansion à cette période. Réunions ou apéros en visio, visites de musées en réalité virtuelle, shopping en live sur les réseaux sociaux… furent autant de fenêtres d’évasion !

C’est dans ce contexte que la réalisateur Nicolas Jalu a imaginé DAY 54. Intégralement filmé par un drone, ce film nous plonge au cœur d’une nature « virtuellement » retrouvée après 54 jours de confinement. Une immersion dans cette liberté incarnée dans les mouvements de la danseuse Dafné Bianchi.

Ce film signe la 3e collaboration entre la danseuse et le réalisateur. Après Dafné et Digital Night – plusieurs fois sélectionnés dans des festivals français et internationaux, DAY 54 entend être une nouvelle bouffée d’oxygène face à cette nature de plus en plus éloignée de nos quotidiens.

 

Pour entrer dans la danse de DAY 54, rendez-vous ici !

 

Par Nicolas JALUBKE, et Manon CANIOU – agence Communicante

TamTam :  PopUp Xperience, le festival itinérant de la création numérique

TamTam :  PopUp Xperience, le festival itinérant de la création numérique

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Un festival de création numérique et d’immersion artistique, articulé en 4 temps-forts, 4 lieux culturels et 4 programmations

Stravito Vibrations communicantes

© Festival PopUp Xperience – Caroline Bontemps

Du 6 au 8 décembre dernier, s’est tenu le festival PopUp Xperience. Une bulle d’immersion dans l’art, au travers des œuvres numériques qui étaient diffusées dans plusieurs lieux d’Ile-de-France. Et c’était ouvert à tous !

Ce projet, lancé par PXN en partenariat avec Culture 360 , propose des œuvres d’immersion numérique, présentées en réalité virtuelle, courts-métrages, films interactifs, documentaires, séries courtes, jeux vidéo ou applications narratives.

Du 6 au 8 décembre, cette exposition itinérante dans des lieux culturels de la région parisienne a permis de mettre en lumière 4 thématiques :

  • Exploration des mondes
  • Arts et Cultures d’ici et d’ailleurs
  • Moi = Mon réseau
  • Nos corps, nos batailles

L’objectif étant par la suite de faire circuler ce festival plus largement sur l’ensemble du territoire national, jusqu’en mai 2024.

Conçu pour toucher un public de jeunes adultes (15-25 ans), le festival PopUp Xperience reste ouvert à tous les curieux, et est totalement gratuit. C’est une véritable opportunité d’échanges, de questionnements et de découvertes culturelles !

 

Intéressé ? Retrouvez le programme complet par ici !

 

Par Caroline Bontemps, rédactrice de l’article et graphiste de l’affiche PXN – La Belle Boite

On frissonne pour : Chantal Caron

On frissonne pour : Chantal Caron

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Les “Spectacles in situ” de Chantal Caron : quand la danse contemporaine se fond à la nature

 

Stravito Vibrations communicantes

Les danses du film « Prendre le nord » s’inspirent de la migration des oies blanches.

© Tania Hillion

Chantal Caron est une artiste québécoise. Par sa sensibilité à l’environnement qui l’entoure, elle nous régale de chorégraphies toujours plus audacieuses et bouleversantes. Ses œuvres qu’elle appelle « Spectacles in situ », prennent vie en milieux naturels. Les interprétations en extérieur de sa compagnie « Fleuve | Espace danse » et ses courts-métrages sont caractérisées par une alchimie toute particulière avec la nature.

Je suis admirative de Chantal Caron, de cette performance, de ces corps, ces pointes délicates, de la danse dans l’eau, des mouvements sur la glace ou sur un rocher… Depuis 2006, cette chorégraphe internationale utilise la nature comme décor principal à ses œuvres. Les danseurs composent sur une scène en pleine nature, les artistes interprètent en toute vulnérabilité et s’adaptent au décor. Elle explique :
« Mon désir est de faire de plus en plus avec ce que la nature m’impose. J’aimerais tellement que l’homme se rende compte qu’on est peu par rapport à la nature ».

 

S’immerger pour être inspiré

Chaque création de spectacles ou courts métrages commence par une phase de découverte. Chantal Caron s’immerge en milieu naturel, s’imprègne de la nature pour s’inspirer. Cette phase d’observation est l’essence même de son travail pour créer ses œuvres de danse contemporaine.

« Avant de créer « Prendre le nord », film d’art qui s’inspire de la migration des oies blanches, je voulais observer les oies sauvages, j’avais besoin de comprendre comment elles se comportent entre elles, dans quel écosystème elles vivent. Je suis allée camper 10 jours au Groënland pour ressentir le nord. J’ai beaucoup appris en compagnie du biologiste Joël Bëty. La gestuelle des danseurs découle de mon observation  ».

Interprétation de Nicholas Bellefleur, Charles-Alexis Desgagnés, Marie-Ève Dion, Evelyne Laforest, Léa Lavoie-Gauthier, Leïla Mailly, Louis-Elyan Martin, Marie-Maude Michaud, Alexandre Morin, Katherine Ng, James Phillips et Gabrielle Roy, pour « Prendre le Nord » de Chantal Caron. © Tania Hillion

 

Ce film ainsi que « Glace, Crevasse et dérive » et « Clémentine », ont été sélectionnés et primés par plusieurs festivals internationaux. Un nouveau court métrage sera proposé en 2024, « Marée Noire ». Ce film sera certainement présenté avec beaucoup de panache car comme elle le dit si bien « Je veux juste glisser un peu de beauté à travers mon art ».

 

Découvrez ici la bande-annonce de son prochain film “Marée Noire

Pour découvrir les autres films de Chantal Caron :

Prendre le Nord

Glace, crevasse et dérive

Clémentine

 

En résonance avec : Maud Louvrier-Clerc, artiste en développement durable

En résonance avec : Maud Louvrier-Clerc, artiste en développement durable

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Maud Louvrier-Clerc, artiste en développement durable : « L’art donne une manière de comprendre le monde au travers de la sensibilité »

Christian Clot, explorateur

Maud Louvrier-Clerc, artiste en développement durable « Je pense que s’émerveiller de quelque chose permet de donner accès à tout l’univers auquel il est relié ».

© Vincent Gramain

Maud Louvrier-Clerc est artiste en développement durable. Elle utilise sa sensibilité et son émerveillement pour partager son exploration scientifique et poétique du monde. En allant à la rencontre de publics dans les écoles ou les entreprises, son approche « hors les murs » éveille à l’interdépendance et ouvre à l’interdisciplinarité.

Maud, vous vous présentez comme « Artiste en développement durable et chercheuse », qu’est-ce que cela signifie ?

Mon activité artistique découle de mes questionnements, philosophiques ou scientifiques. Je m’interroge et l’art me permet de partager mes réflexions, parfois mes découvertes à travers l’émerveillement.

Mes recherches suivent trois axes : l’identité, l’empreinte et l’interdépendance. En premier lieu l’identité : Qui suis-je et pourquoi suis-je ici ? Quel lien me relie avec mon environnement ? De ces questions est née toute ma recherche sur l’équilibre à travers ma forme fétiche d’équilibre, le carrond, fusion d’un carré et d’un rond, du yin et du yang.

L’identité m’emmène ensuite vers l’empreinte que nous laissons dans ce monde. Une empreinte matérielle au sein des grands écosystèmes : mer, forêt, montagne et une empreinte immatérielle liée à la transmission de valeurs.

La question de l’interdépendance explore enfin le lien qui nous unit. Elle m’amène à des travaux divers comme : l’exploration poétique et citoyenne de l’anthropocène au travers du protocole JEMONDE que je réalise en entreprise ; l’étude des microplastiques et à leur manière de changer la forme des nuages en dialogue avec des scientifiques japonais ; l’analyse des microalgues, premiers organismes vivants sur Terre à l’origine de l’oxygénation des océans en compagnie de lycéens et des scientifiques bretons.

Il y a quelque chose d’organique dans mes questionnements sur notre présence sur Terre : je suis là, avec tout ce qui m’entoure, la place que j’occupe, en faisant partie d’un écosystème vaste que j’aime appeler Gaïa.

Comment faites-vous pour faire évoluer les consciences sur la transition écologique à travers votre art ?

J’utilise l’art comme une porte d’entrée et l’émerveillement comme un moyen de partager, sensibiliser et éveiller les consciences. Je tente de retranscrire ce que je vois, ce que je sens, à travers une esthétique que j’espère poétique et inspirante. Mon intention est d’ouvrir des perspectives, des parenthèses hors du temps sur des sujets sur lesquels on ne s’attarde pas habituellement. Je vais extraire un élément de son contexte comme un grain de sable, une fougère, un nuage afin de proposer au public un nouveau point de vue. Par leur interdépendance au grand tout, ils traitent de sujets importants comme la disparition du sable, la perte de la biodiversité ou l’impact des plastiques sur les écosystèmes. Je pense que s’émerveiller de quelque chose permet de susciter l’intérêt, de pousser à savoir.

Comment faites-vous pour toucher des publics qui ne fréquentent pas les expositions ?

Déjà c‘est une démarche proactive de ma part d’aller à la rencontre d’un public qui n’est pas celui des musées et des galeries. Il fallait que j’aille sur le terrain, dans les écoles ou les entreprises, afin de sensibiliser ce public plus vaste à travers des ateliers pratiques et ludiques au sujet du développement durable.

Il fallait désacraliser et rendre moins anxiogène ce sujet complexe et scientifique.

Cet été, j’ai par exemple collaboré avec Greenstep Projects. J’ai imaginé pour eux un projet Art & Sciences, « Dialogue aquatique « , autour des algues avec 5 lycéens qui n’avaient jamais vu la mer. Ils ont pu observer pour comprendre, dessiner pour identifier, peindre pour aimer et apprendre à protéger. Les sujets que nous avons explorés autour des algues étaient très nombreux : agriculture, alimentation, cosmétiques et pharmacologie. L’art les a plongés ainsi dans des sciences dures telle que la biologie marine et la chimie moléculaire. 

Est-ce que votre travail trouve de la résonnance dans le monde économique ?

Les entreprises ont encore du mal à collaborer directement avec les artistes et préfèrent passer par des agences encore trop peu nombreuses. Artwork in promess est l’une d’entre elles, et notre collaboration m’a déjà permis de travailler sur de très beaux projets avec L’OCCITANE EN PROVENCE et ENGIE.

Pour les collaborations directes, je suis plutôt contactée par des entrepreneur.es. Anne Liauzun, fondatrice de la marque CECANCE, qui conçoit et fabrique des vêtements exclusivement en lin et donc sans matière synthétique est l’une d’entre elles. L’industrie textile est responsable de 35 % des microplastiques présents dans les océans. Anne a ainsi eu un coup de cœur pour une de mes oeuvres « It’s beginning » qui représente un sac plastique immergé dans la mer et dont elle s’est servie comme motif pour l’une de ces Collections nommée « She’s beginning ». C’est une manière très concrète de faire passer un message écologique auprès d’un public féminin déjà sensible à la mode responsable.

Découvrez l’univers de Maud Louvrier-Clerc

Propos recueillis par Véronique Spaletta, agence Communicante

Edito newsletter 5 : Art et émerveillement

Edito newsletter 5 : Art et émerveillement

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L’art d’éveiller les consciences

« La transition écologique, l’imagination collective pour une réalité plus solidaire. » par Caroline Bontemps

© Caroline Bontemps pour agence Communicante

Au détour d’une rue, lors d’un festival, dans les écoles, sur les réseaux sociaux, l’art peut venir toucher en plein cœur ceux qui ne s’y attendent pas et éveiller les consciences sur des sujets de fond comme la transition énergétique et sociétale à venir. C’est notre postulat de départ ! Nous sommes convaincues de la nécessité d’amener l’art au-delà des musées et des lieux d’exposition classiques pour changer nos regards et comportements sur notre environnement.

Avec cette nouvelle édition de Vibrations, nous questionnons le rôle de l’art et de l’émerveillement dans la transition écologique et plus globalement sociétale.

Comment l’art permet-il de prendre conscience de nos fonctionnements actuels ? Pourquoi le beau nous touche-t-il ? Quels rôles jouent les artistes dans cette transition ?

Nous vous proposons de recevoir chaque mardi pendant les 4 semaines à venir les fruits de nos explorations !

Maud Louvrier, artiste en développement durable et chercheuse, utilise sa sensibilité et son émerveillement pour partager son exploration scientifique et poétique du monde.

D’autres sont engagés et transmettent leur passion via Instagram, à l’instar de « Saype » qui propose « des œuvres pour impacter les mentalités, sans impacter la nature ».

Avec leurs ouvrages « Quand la beauté nous sauve » et « Apprendre à voir », Charles Pépin et Estelle Zhong mettent le beau au cœur de leur réflexion.

Chantal Caron, chorégraphe québécoise propose quant à elle, avec sa compagnie « Fleuve | Espace danse » des danses contemporaines en milieu naturel, inspirées de la transition écologique.

Autant de témoignages vibrants à découvrir tout au long du mois de janvier.

Éveillons les consciences, bousculons les codes, grâce à la danse à ciel ouvert, au street art, aux BD, au ciné dans les écoles. Provoquons l’émerveillement grâce aux belles matières, aux sons et lumières pour accélérer la transition écologique et sociétale… comme l’a fait Caroline Bontemps en illlustrant pour nous la thématique de cette édition, que nous vous invitons à découvrir en tête de cet édito. Un grand merci à elle pour cette contribution poétique !

 

Belle lecture à vous et à la semaine prochaine !