Ça bouillonne : Entretien avec Amandine Toulza de Terrattitude

Ça bouillonne : Entretien avec Amandine Toulza de Terrattitude

Home 5 Catégorie: Agriculture

Promouvoir une éducation alimentaire joyeuse et engageante

Nouvelles méthodes d'écoute Vibrations communicantes

Amandine Toulza, Fondatrice de Terrattitude

© Terrattitude

Amandine Toulza, agricultrice et fondatrice de Terrattitude, partage son parcours et sa passion pour l’éducation alimentaire dans une interview exclusive. Originaire du secteur agricole, elle évoque son cheminement depuis ses débuts jusqu’à la création de son projet associatif Terrattitude, visant à sensibiliser les enfants à l’importance de comprendre le vivant et l’agriculture.

Née dans une famille d’agriculteurs, Amandine Toulza s’est éloignée de l’agriculture face aux difficultés rencontrées par ses parents. Après des études et un début de parcours dans un autre domaine, elle est retournée à ses racines grâce à son conjoint. Il y a 13 ans, elle a commencé à diversifier les activités agricoles en se lançant dans les plants pour le maraîchage. Malgré les défis liés à la nouveauté et à l’isolement, Amandine a persévéré, affirmant que « faire ses preuves, c’est formateur ».

De l’agriculture à l’éducation ?

Confrontée à des discours négatifs et un manque de nuances autour de l’agriculture, elle a décidé de contrebalancer cette tendance en recréant le lien entre les consommateurs et leur alimentation. Terrattitude est créée en 2019 avec la volonté de partager l’agriculture, son métier et pourquoi pas encourager des vocations. C’est une page Facebook, un site internet, puis une application, des ateliers et des livres pour jeunesse… Un ensemble d’outils pour les consommateurs qui souhaitent comprendre l’agriculture d’aujourd’hui pour agir mieux demain. « Je réalise toutes les idées qui me viennent en tête en me nourrissant de mes expériences. La création de chaque outil vient de moi. »

Une approche ludique et joyeuse à l’éducation alimentaire

Pour sensibiliser les enfants à l’importance de l’éducation alimentaire, Amandine mise sur sa personnalité joyeuse. À travers des ateliers, des livres jeunesse et des interventions en milieu scolaire, elle cherche à éveiller la curiosité des enfants et des adultes sur l’origine de l’alimentation. Comment mon alimentation est produite ? D’où ça vient ? L’impact de la météo et des différents climats sur les assiettes ? Pourquoi mange-t-on des tomates aujourd’hui ? Son « truc en plus » est de rendre l’apprentissage aussi amusant que pédagogique, en utilisant des mises en scène théâtrales et des décors.

Un engagement pour un changement positif

Pour Amandine, Terrattitude est bien plus qu’un simple projet associatif : c’est une mission personnelle. Elle souhaite toucher le plus grand nombre de personnes possible, en commençant par son environnement local avant de s’étendre plus largement. Elle mise sur les enfants comme les messagers du l’avenir agricole : « Ce sont des trésors, ils comprennent très bien comment fonctionne le vivant et font des liens que certains adultes ne font pas. ».

À travers son parcours riche, inspirant et son engagement pour une éducation alimentaire ludique et engageante, Amandine Toulza incarne une vision positive de l’agriculture et du vivant. Son souhait pour l’avenir est qu’il est de plus en plus de visages qui incarnent l’agriculture pour porter la diversité du monde agricole.

Tam-Tam : 2ème édition de la Journée de la Communication Agricole

Tam-Tam : 2ème édition de la Journée de la Communication Agricole

Home 5 Catégorie: Agriculture
Le SYRPA consacre sa 2e Journée de la Communication Agricole à la crise
Communicante au SIA

Rendez-vous le jeudi 13 juin pour la seconde édition de la Journée de la Communication Agricole, organisée par le SYRPA.

© SYRPA

Et si la crise agricole actuelle illustrait la nécessaire transition de nos modèles ? Pour mieux la comprendre et tenter d’y apporter des solutions à son niveau, le SYRPA place « L’art d’être communicant en temps de crise agricole » au cœur de la réflexion de sa prochaine Journée de la Communication Agricole.

Communicants du monde agricole et agro-alimentaire, prenez date : la Journée de la Communication Agricole reviendra pour une seconde édition ce jeudi 13 juin ! Pour ce nouveau rendez-vous, le SYRPA continue de s’inscrire dans l’actualité du monde agricole en proposant un événement centré sur « L’art d’être communicant en temps de crise agricole ». L’occasion pour les agri-communicants de décrypter la crise agricole actuelle sous le prisme de la communication, en identifiant les signaux faibles, les réactions et impacts de cette crise.

Tout comme sa première édition, cette Journée de la Communication Agricole se veut éclairée et participative. Une table ronde sur le thème « Paroles de Crise : Communication agricole et décryptage », animée par Sophie Dias (ingénieure agronome et créatrice du podcast Échos de Ferme) et Vincent Prevost (fondateur d’Opinion Valley), éveillera la réflexion au cours de la matinée. Puis, différents experts du secteur viendront partager leurs analyses et expériences, à l’occasion de keynotes participatives tout au long de la journée.

Un événement pour mieux réfléchir et mieux agir : une façon de faire qui résonne forcément du côté de Vibrations communicantes !

Alors pour ne rien manquer de cet événement, inscrivez-vous dès maintenant !

Tam-Tam : Communicante au Sommet de l’Elevage

Tam-Tam : Communicante au Sommet de l’Elevage

Home 5 Catégorie: Agriculture

Sommet de l’Elevage : Communicante et Agrilys vous donnent rendez-vous sur leur stand « La Guinguette : Business et Rillettes » !

Stravito Vibrations communicantes

Retrouvez les équipes de Communicante et Agrilys au Sommet de l’Elevage, Hall 1 Stand E129

© Sommet de l’Elevage

Pour notre seconde participation commune au Sommet de l’Elevage, Agrilys et Communicante voient les choses en grand avec « La Guiguette : Business et Rillettes » ! Un tout nouveau stand de 24 m² placé sous le signe des rencontres professionnelles et de la convivialité.

Des espaces pour déconnecter ou se connecter

Implantée au cœur du Hall 1, « La Guinguette » a été pensée comme une working place de village : un véritable espace où vous pourrez vous poser autour d’une grande table, pour travailler ou prendre un café.

Si nous ne nous connaissons pas encore, ce sera l’occasion de rencontrer les équipes de nos agences Agrilys et Communicante pour échanger sur vos projets et actualités.

 

La volonté de croiser les réseaux

Pour autant, impossible d’imaginer « La Guinguette » sans une touche de festivité et de convivialité, si chères à Communicante et Agrilys. C’est d’ailleurs autour de cette façon de travailler et dans des approches communes telles que l’écoute, le partage, et l’engagement vers le monde agricole, que les deux agences se retrouvent depuis des années.

Des synergies qui fonctionnent déjà très bien dans l’accompagnement de clients communs, et qu’il était essentiel de retrouver sur ce stand.

La Guinguette « Business et Rillettes » Communicante x Agrilys est the best place pour networker ! Rejoignez-nous lors de nos afterworks tous les soirs à partir de 17h30 ! Une façon de déconnecter tout en se connectant aux autres, de créer vous aussi d’autres synergies, et pourquoi pas de laisser une trace de votre passage sur notre espace photobooth !

Retrouvez-nous du 3 au 6 octobre, sur notre stand du Sommet de l’Elevage, Hall 1 – Stand E129 !

La campagne institutionnelle CUMA créée par Communicante gagne le prix Coop Com de CB News et de La Coopération Agricole

La campagne institutionnelle CUMA créée par Communicante gagne le prix Coop Com de CB News et de La Coopération Agricole

La campagne institutionnelle CUMA créée par l’agence Communicante gagne le prix Coop Com de CB News et de La Coopération Agricole
© Communicante

Ce 7 juin, la campagne de communication que nous avons créée pour la Fédération Nationale des CUMA a été récompensée par le prix Coop Com !

Ce prix organisé par CB News et La Coopération Agricole met en lumière les initiatives les plus créatives, les plus innovantes, les plus pertinentes menées par les coopératives agricoles et agroalimentaires.

La campagne de communication a séduit les jurés par sa stratégie décalée et inédite dans ce réseau, qui vise sans détour à casser les idées reçues sur les CUMA.

Les 5 visuels sont le fruit d’un accompagnement stratégique que l’agence Communicante a mené pendant près de 4 années auprès des CUMA. Le défi ayant été d’emmener l’ensemble du réseau dans une démarche de communication audacieuse.

En commençant par un tour de France des fédérations régionales pour nourrir la réflexion par le terrain, la phase d’écoute a permis de comprendre la perception de la communication dans le réseau et de mesurer le besoin et l’envie de renouveler l’image des CUMA, qui s’est avérée être très forte !

S’en est suivi un travail de sensibilisation / pédagogie de la communication et la création d’une stratégie globale en collaboration avec de nombreux élus, dont sont issus la nouvelle identité CUMA et la campagne « Changez de point de vue sur les CUMA ».

S’attaquer aux idées reçues

Un travail d’identification des idées reçues et de ressources chiffrées sur les CUMA a permis de dégager 5 clichés à faire évoluer dans la perception des jeunes agriculteurs et des agriculteurs non adhérents :

  • Economique : Les Cuma permettent de réaliser jusqu’à 20% d’économies avec le partage de matériel et limitent l’endettement.
  • Age des adhérents : En facilitant les transmissions d’exploitations et les installations de jeunes agriculteurs, les Cuma contribuent au renouvellement des générations agricoles.
  • Qualité des équipements : Proposer du matériel dernière génération, des outils innovants et des technologies dernier cri, facilite le travail quotidien tout en gagnant en productivité.
  • Entraide : L’organisation collective permet de mettre en place des solutions humaines, solidaires, matérielles et techniques, essentielles au développement des exploitations.
  • Globalité de services : La mutualisation des ressources, mais aussi des emplois et des innovations permet de proposer des services et un réseau de compétences réellement adaptés aux besoins des exploitants.

Un grand merci aux élus et communicants des CUMA pour leur confiance.

Pour découvrir le cas client, c’est par ici !

Par Véronique Spaletta, agence Communicante.

Ça bouillonne : L’agriculture sait-elle écouter ?

Ça bouillonne : L’agriculture sait-elle écouter ?

Home 5 Catégorie: Agriculture

L’agriculture sait-elle écouter ?

Spot vidéo de la campagne de communication Interfel « Jamais trop »

© Campagne de communication Interfel

Les agriculteurs français en appellent à une meilleure reconnaissance de l’agriculture et de son rôle. Ainsi, de longue date, ils pensent « communiquer » en portant leurs arguments autour de leurs pratiques, de l’alimentation ou des territoires. Avec peu de succès, nombre d’acteurs du secteur le confirme. Et si communiquer c’était d’abord écouter ?

L’Agriculture aime bien parler d’elle : sur ses campagnes grand public, elle se met souvent en scène elle-même. Une catastrophe lorsque l’on sait que le b.a.-ba de la communication, tient en l’adage « Parle-moi de MOI, y a qu’ça qui m’intéresse ». Or ce « MOI », désigne la cible, …et non l’émetteur ! Plutôt que de se faire plaisir en prenant la parole, les professionnels de la communication savent parfaitement que ce qui permet de mieux toucher sa cible, c’est de la mettre en lumière. Les communicants sont-ils entendus par les entreprises et organisations professionnelles agricoles qui les emploient ? A l’évidence, non.

« Si je vous entends bien… »

Si dans votre campagne de communication (pub TV, spot radio, affiche), le public cible ne peut se reconnaître, s’identifier, alors il ne se sent pas concerné et ne peut comprendre que votre message lui est destiné. C’est donc votre cible qui doit se retrouver sur votre campagne, et non votre tracteur. Et c’est elle qui doit prendre la parole. Pour pouvoir la positionner au cœur de votre dispositif de communication, cela impose en préalable de s’être donné suffisamment de temps pour l’écouter. C’est en ayant bien entendu ce que sont les attentes réelles de nos cibles que nous pourrons leur apporter les réponses qu’elles attendent.

« Dans une campagne de communication le public cible doit pouvoir se reconnaître pour se sentir concerné »

L’écoute, cela s’apprend

Processus pilier de la communication s’il en est, l’écoute embrasse un large corpus qui ne demande qu’à être reçu : de ce qui est dit au non-dit, en passant par le langage verbal au sens strict (le choix des mots dit beaucoup) et le langage corporel. La posture importe également pour celui qui écoute : se montrer sous un jour sympathique ne suffit pas. C’est à l’empathie qu’il faut se résoudre afin de se mettre « à la place de l’interlocuteur ». Pourquoi pense-t-il ceci ? Quelle en sont ses propres raisons ? Qu’est-ce qui le motive réellement ? En définitive, être à l’écoute, c’est être en posture suffisamment active pour que votre interlocuteur (ou cible) se sente suffisamment libre pour dire. Ecouter, c’est donc d’abord se taire, mettre en veille nos réflexes de pensées et nos idées reçues. C’est accepter de se taire, de ne pas commenter, répondre et contredire.

Dis-moi quelle est ton écoute, je te dirais qui tu es !

Jacques Salomé, psychosociologue, définit trois niveaux d’écoute :

– L’écoute active permet à celui qui parle de se sentir écouté, entendu : il peut lui-même entendre ce qu’il dit ;

– L’écoute miroir est celle qui permet à celui qui parle de vider son sac : ses propos illustrent ce qu’il est au plus profond de lui-même ;

– L’écoute résonance est celle qui donnera tout son écho à ce qui est dit, ce qui est important et qui mérite d’être entendu et porté.

Il suffit de regarder les campagnes de communication pour connaître le niveau d’écoute de leur annonceur. Se décentrer de son message et de ce que l’on est pour partir des attentes du grand public nécessite un travail. La filière élevage et viande française y est parvenue. Engagée dans la norme internationale de la RSE – ISO 26 000, elle s’est emparé des attentes sociétales. Ses campagnes publicitaires auxquelles j’ai pu apporter ma modeste contribution, s’en ressentent : elles ne mettent plus en scène un éleveur avec sa vache et ne sont plus « mono espèces » (ex. : Bravo le Veau). Ainsi, elles mettent dorénavant en lumière Thomas, une sorte de quelqu’un comme vous et moi. Dans lequel chacun peut se voir ou s’identifier. Les Amis de Thomas, second volet de la campagne, illustre toute l’implication que la filière dans l’écoute de ses parties prenantes (Camille, Victor, Noémie, Maël, Sanah). Le 3ème volet décline la/votre famille, du champ intergénérationnel à l’inclusivité comprise. Ce reflet de ce qu’est la société dans toute sa diversité se retrouve également bien dans une autre campagne : celle de la filière fruits et légumes frais qui montre que les communicants ont fait passer l’utilité de l’étude des personae, ces « cibles », ou parties prenantes, à qui « passer un message » ne suffit plus à l’époque du « vivre avec » et de la co-construction : manger des fruits et légumes ne se décrète plus, cela se construit d’abord avec et par (v/s pour) les consommateurs.

Les communicants ont fort à faire pour sensibiliser les professionnels de l’agriculture à la notion d’écoute. C’est tout un travail de pédagogie et d’acculturation portant sur la communication, sur ses techniques et ses métiers. Un travail éducatif à systématiser sur le long terme, car les velléités de se remettre à parler de soi tiennent du réflexe d’autodestruction :  s’il peut être perçu (à tort) comme rassurant « pour l’interne », « pour l’externe », l’effet est catastrophique. Est-ce que vous comprenez ? … dites-moi, pour voir !

Par François Cassignol, Vice-Président du Syrpa

Ça bouillonne : L’Inrae s’empare de la recherche participative pour améliorer le bien-être animal

Ça bouillonne : L’Inrae s’empare de la recherche participative pour améliorer le bien-être animal

Home 5 Catégorie: Agriculture

« On explore le bien-être animal avec la recherche participative aux côtés des filières et des éco-citoyens »

« La recherche participative est bien adaptée pour traiter des questions socialement vives, comme les pratiques d’élevage », selon Laurence Lamothe, coordinatrice du projet de recherche PANORAMA à l’Inrae.

© Céline Tallet

Et si les chercheurs, les agriculteurs et les citoyens construisaient ensemble la recherche sur les questions polémiques ? C’est ce que tente de faire l’Inrae qui utilise la recherche participative pour faire évoluer les pratiques d’élevage et améliorer le bien-être animal, un enjeu majeur pour la transition agricole. Trois chercheuses, Céline Tallet, Sophie Brajon et Laurence Lamothe, nous expliquent.

L’élevage est souvent critiqué pour ses pratiques jugées peu respectueuses du bien-être animal. Le manque d’accès des animaux à l’extérieur est l’un des sujets les plus décriés, avec seulement 10 % des porcs et 5 % des lapins de chair élevés en France y ayant accès. Face à la demande croissante d’évolution de la part des consommateurs-citoyens, permettre l’accès à l’extérieur pour les animaux est devenu un enjeu majeur. C’est dans ce contexte que le projet PANORAMA a vu le jour. Porté par les chercheurs de l’INRAE, ce projet utilise une méthodologie innovante : la recherche participative. Mais de quoi s’agit-il ? C’est ce que nous expliquent Céline Tallet, Sophie Brajon et Laurence Lamothe, trois chercheuses basées à Rennes et Toulouse et spécialistes du comportement animal ainsi que des relations homme-animal.

 

« Produire des connaissances tous ensemble, c’est évoluer tous ensemble »

La recherche participative englobe une diversité de pratiques impliquant la participation active d’acteurs non académiques dans les projets de recherche. Elle peut se matérialiser par une collecte de données par des citoyens ou une co-construction de la recherche avec les éleveurs, les citoyens et tous les acteurs de la filière. « Dans le projet PANORAMA, nous travaillons en collaboration étroite avec les acteurs de terrain pour co-construire la recherche. Les acteurs participent à la définition des hypothèses, la conception de la méthodologie et l’interprétation des résultats », explique Laurence Lamothe, qui coordonne le projet.

Les chercheuses remarquent que les personnes non académiques prennent également conscience des contraintes liées à la science, comme l’importance du groupe témoin ou la nécessité de moduler une seule variable à la fois.

 

Apporter du sens à la recherche : l’importance de l’écoute et de la communication

Au contact des parties prenantes dont les associations de protection animale, les chercheurs récoltent les savoirs à l’aide d’outils comme les focus groupe, atelier de conception, serious game… « L’analyse critique des scientifiques se confronte à la réalité de terrain des éleveurs, aux perceptions des citoyens et aux intérêts des divers acteurs de la filière. Les postures tendent à évoluer : la connaissance scientifique se crée ensemble », constate Sophie Brajon.

« Cette approche complexe a l’avantage de réunir deux mondes : la recherche et le terrain. Elle permet de créer un lien de confiance en quittant le modèle parfois prescriptif des évolutions scientifiques et des pratiques d’élevage », conclue Céline Tallet.

 

La recherche participative : un moteur potentiel de la transition ?

Quand il s’agit de recherche, la transition signifie d’évoluer vers une destination inconnue. « On ne sait pas où l’on va, mais on sait que l’on veut changer ! », résume Laurence Lamothe.

La recherche participative offre un cadre où l’ensemble des acteurs peuvent aborder des sujets controversés, partager des visions et surtout proposer des solutions adaptatives pour évoluer ensemble. Par leurs travaux, les scientifiques apporteront des solutions plus adaptées répondant aux besoins et aux attentes des différents acteurs de la filière. « La recherche prend alors tout son sens ! », se réjouit la chercheuse.